Eurosud Swaton Assurances > My Eurosud > MyAssurance > Ransomwares : tendance chez les Hackers
Retour
MyAssurance

Ransomwares : tendance chez les Hackers

Selon Ondrej Vlcek, directeur Technique chez Avast : "Les ransomwares ont fait 250.000 victimes en France en 2016 ...et ce phénomène devrait s’accentuer en 2017". Si vousn'avez pas encore été touché, il y a de grande chance que vous tombiez sur un "ransomware" très prochainement.Selon Ondrej Vlcek, directeur Technique chez Avast : "Les ransomwares ont fait 250.000 victimes en France en 2016 ...et ce phénomène devrait s’accentuer en 2017". Si vous n'avez pas encore été touché, il y a de grande chance que vous tombiez sur un "ransomware" très prochainement.

Sous ce nom barbare se cache une forme de virus informatique particulièrement vicieux, qui se développe ultra rapidement en ce moment.

Le but de ces virus informatiques est de crypter ou de bloquer l'accès aux données contenues dans l'ordinateur, et de réclamer ensuite de l'argent afin de les récupérer. Le plus souvent, la victime doit payer plusieurs centaines ou milliers d'euros sous forme de Bitcoins, la fameuse monnaie virtuelle. Ces attaques prennent de plus en plus d'ampleur. Même chez les forces de l'ordre, le ransomware est désormais l'ennemi public numéro un dans la catégorie du « cybercrime ».

Deux ransomwares attisent tout particulièrement les craintes actuellement. Le premier, Locky, a déjà infecté plusieurs hôpitaux aux Etats-Unis il y a quelques semaines, forçant l'un d'entre eux à payer 17.000 dollars pour récupérer ses données. Il a aussi attaqué début mars des ordinateurs de l'Agence France Presse. Le second, Petya, commence à faire du bruit depuis quelques jours : il s'agit d'une version plus agressive qui bloque carrément le disque dur, et empêche donc toute utilisation de l'ordinateur. Pour infecter les PC, la technique est souvent relativement basique : dans les cas de Locky et Petya, elle repose sur l'envoi d'e-mails incitant les internautes à cliquer sur des liens ou des pièces-jointes contaminés. Pour faire tomber leurs victimes dans le panneau, les hackers débordent d'imagination : dans le cas de l'AFP, ils avaient pris l'apparence d'un véritable cabinet d'avocats parisien. Dans un autre cas, le virus se terrait dans un faux mail de l'opérateur Free Mobile, qui invitait à télécharger une facture. Petya, de son côté, se diffuserait notamment au travers d'un faux mail de candidature à un emploi, invitant à télécharger un document contenant le programme malicieux via le site de stockage Dropbox.

Ce qu'il se passe lorsqu'un ordinateur est infecté par Petya : Le phénomène des "ransomwares" risque de prendre de l'ampleur, à en croire certains spécialistes du secteur. "Outre l'aspect lucratif, ce type d'attaque est relativement simple à mettre en œuvre. (...) Les « crypto-ransomwares », qui permettent de soutirer de l'argent aux victimes en échange de données piratées, se développeront.

Les menaces devrait s’accentuer car pour les pirates, le ransomware est un moyen très simple pour se faire de l’argent. C’est beaucoup plus rentable que les campagnes de spam ou le vol de données de cartes bancaires. Par ailleurs, beaucoup de gens ne prennent pas toujours suffisamment de précautions vis-à-vis de leurs données. A l’avenir, les pirates vont également continuer à expérimenter de nouveaux modèles d’exécution toujours plus diaboliques. 

Pour se prémunir contre ce genre de plaie, les conseils sont basiques : faites toujours preuve de la plus grande prudence avant de cliquer sur les liens ou les pièces-jointes contenues dans des e-mails douteux, dont vous ne connaissez-pas l'expéditeur ou dont le message vous paraît étrange. Pensez aussi à mettre à jour votre antivirus et à réaliser régulièrement des sauvegardes de vos fichiers sur d'autres supports (disque dur externe…) pour ne pas tout perdre.



Besoin d'informations ?
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires
être rappelé