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Augmentation des taux du régime de catastrophe naturelle au 1er janvier 2025
Le ministère de l'Économie a annoncé une augmentation des surprimes pour les contrats d’assurance auto, habitation et biens professionnels, dans le but de renforcer le financement du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles en France.
Cette mesure, effective à partir du 1er janvier 2025, répond à la nécessité de rééquilibrer le financement public-privé du régime face à l'accroissement des coûts engendrés par des événements climatiques de plus en plus fréquents, tels que les inondations, sécheresses et séismes.
Selon un arrêté publié le 28 décembre au Journal Officiel, les surprimes sur les contrats d'assurance multirisque habitation (MRH) et biens professionnels augmenteront de 12 % à 20 %, tandis que les contrats d’assurance auto (garanties vol et incendie) verront leur taux passer de 6 % à 9 %. Cette révision devrait permettre au régime des catastrophes naturelles de disposer de 1,2 milliard d’euros supplémentaires par an pour couvrir les sinistres.
En conséquence, les primes d'assurance habitation augmenteront en moyenne de 16 euros par an et par contrat, portant la surprime de 25 à 41 euros pour une MRH, sur une prime moyenne de 268 euros en 2023.
Face à un déficit croissant du régime depuis 2015, aggravé par le réchauffement climatique, cette hausse vise à garantir la pérennité de l'indemnisation des catastrophes naturelles sur l'ensemble du territoire français.
Malgré le soutien des assureurs et de la CCR (Caisse Centrale de Réassurance) à cette augmentation, des considérations politiques ont retardé son adoption. La mise en œuvre en 2025 permet de limiter son impact sur le pouvoir d'achat des Français, déjà mis à mal par l'inflation.
En outre, cette augmentation des surprimes couvrira les dépenses associées à de nouvelles mesures, telles que la prise en charge des frais de relogement d'urgence dès novembre 2023, ainsi que l'assouplissement des critères de reconnaissance des communes victimes de sécheresse, prévu par l'ordonnance « 3DS » en janvier 2024.
Cette initiative s'inscrit dans une stratégie globale visant à assurer la durabilité financière du régime des catastrophes naturelles face aux défis climatiques à venir.
Cette mesure, effective à partir du 1er janvier 2025, répond à la nécessité de rééquilibrer le financement public-privé du régime face à l'accroissement des coûts engendrés par des événements climatiques de plus en plus fréquents, tels que les inondations, sécheresses et séismes.
Selon un arrêté publié le 28 décembre au Journal Officiel, les surprimes sur les contrats d'assurance multirisque habitation (MRH) et biens professionnels augmenteront de 12 % à 20 %, tandis que les contrats d’assurance auto (garanties vol et incendie) verront leur taux passer de 6 % à 9 %. Cette révision devrait permettre au régime des catastrophes naturelles de disposer de 1,2 milliard d’euros supplémentaires par an pour couvrir les sinistres.
En conséquence, les primes d'assurance habitation augmenteront en moyenne de 16 euros par an et par contrat, portant la surprime de 25 à 41 euros pour une MRH, sur une prime moyenne de 268 euros en 2023.
Face à un déficit croissant du régime depuis 2015, aggravé par le réchauffement climatique, cette hausse vise à garantir la pérennité de l'indemnisation des catastrophes naturelles sur l'ensemble du territoire français.
Malgré le soutien des assureurs et de la CCR (Caisse Centrale de Réassurance) à cette augmentation, des considérations politiques ont retardé son adoption. La mise en œuvre en 2025 permet de limiter son impact sur le pouvoir d'achat des Français, déjà mis à mal par l'inflation.
En outre, cette augmentation des surprimes couvrira les dépenses associées à de nouvelles mesures, telles que la prise en charge des frais de relogement d'urgence dès novembre 2023, ainsi que l'assouplissement des critères de reconnaissance des communes victimes de sécheresse, prévu par l'ordonnance « 3DS » en janvier 2024.
Cette initiative s'inscrit dans une stratégie globale visant à assurer la durabilité financière du régime des catastrophes naturelles face aux défis climatiques à venir.