la cybersécurité, talonnée par le climat et les interruptions d’activité, domine les enjeux 2025
Prévoir, c’est protéger. Et 2025 s’annonce comme un tournant pour les entreprises face à des menaces de plus en plus systémiques. Les dernières données du Baromètre Allianz sont sans appel : cyberattaques, perturbations opérationnelles et dérèglement climatique redessinent la cartographie des risques. Chaque dirigeant doit aujourd’hui intégrer ces réalités dans sa stratégie.
Cybercriminalité : le péril numérique en tête
Pour la quatrième année d’affilée, les incidents cyber sont considérés comme la principale menace, cités par 38 % des experts interrogés. Ransomwares, fuites de données sensibles, paralysie des systèmes… Le numérique est devenu le talon d’Achille de nombreuses entreprises. L’affaire CrowdStrike a révélé une vérité crue : aucune infrastructure, même parmi les plus robustes, n’est à l’abri d’un arrêt brutal. Le risque ne se résume plus à une question informatique, c’est un enjeu de continuité d’activité.
Interruption d’activité : un effet domino trop fréquent
Deuxième menace identifiée : les arrêts d’activité, liés à des événements extérieurs non maîtrisables. Catastrophes naturelles, cyberattaques, tensions géopolitiques ou incidents logistiques… Tout peut gripper la chaîne. L’effondrement du pont Francis Scott Key ou les attaques en mer Rouge ont rappelé à quel point une rupture peut avoir un effet domino sur l’ensemble des opérations. La résilience logistique n’est plus une option, c’est un levier vital.
Climat : le facteur qui bouleverse les règles
Le changement climatique atteint pour la première fois le top 5 mondial des préoccupations. Records de températures, inondations, tempêtes : les événements extrêmes se multiplient et frappent durement les bilans. Les catastrophes naturelles, corrélées au dérèglement climatique, occupent la troisième place du classement global. L’impact est direct : dégradations, pertes d’exploitation, primes en hausse, difficultés de souscription.
En France, les cybermenaces dominent également le classement. Interruptions d’activité et sinistres climatiques suivent de près. Fait notable : les risques politiques montent en flèche, preuve d’une inquiétude croissante liée au contexte géopolitique. Les évolutions réglementaires, les tensions de marché et la solvabilité des partenaires complètent un top 10 riche en signaux faibles.
Les frontières entre les risques s’estompent
Le croisement entre menaces climatiques, enjeux technologiques, instabilité politique et régulation rend la gestion du risque plus complexe que jamais. Une lecture cloisonnée ne suffit plus. Il faut penser en écosystème, anticiper les interconnexions, bâtir des réponses sur-mesure et ajustables.
Ce paysage mouvant exige des réponses assurantielles solides, adaptées et évolutives. Parlons-en. Mettons à plat vos expositions, repensons vos garanties, et construisons ensemble une protection à la hauteur de vos enjeux.