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Marseille et Colorbüs montrent la voie

LE DAUPHINE LIBERE

Après un an d'exploitation, la seule société présente dans le secteur sur le Vieux-Port passera d'ici fin juin à une flotte de cinq bus de couleurs différentes. Avec désormais 500 places et huit langues proposées via l'audioguide scénarisé, le succès est en route.

c’est 1500 personnes accueillies en 2016 dans les bus impérial, soit une progression 2 + 40 % par rapport à 2015. Une même tendance à la hausse au premier trimestre 2017 qui augure des 100 000 personnes transportées en 2018. La société Colorbüs, né en 2016 sous l’impulsion d’un jeune directeur général, Julien GUEDJ, et des responsables de reçu d’assurance, a le vent en poupe.
« Avec Marie-Eva et Nicolas, on est trois associés dans un cabinet de courtage dirigée par notre famille depuis quatre générations explique Bertrand SWATON, « on a décidé de racheter ici en 2016 l’entreprise l’OpenTour dirigée par un groupe parisien qui avait développé l’activité des bus à impériale en 1998 dans la capitale. On a voulu une équipe 100 % marseillaise. On était en concurrence avec Julien et on a décidé de s’associer en intégrant le fond d’investissement M Capital Partners. »colorbüs proposera d’ici fin juin une flotte de cinq bus de couleur différente. Avec une nouvelle offre de 500 places, dont 280 assises, des cars équipés d’un étage à ciel ouvert (avec possibilité de bâchage), des circuits de 1 heure 15, sept jours sur sept, de 10 heures à 17h.
« Vieux-Port, Catalans, Corniche, Vallon des Auffes, Bonne Mère, au gré des 14 étapes le principe est de monter et descendre à volonté toute la journée avec un même billet » ajoute Monsieur GUEDJ, « la fréquence des bus passe de 45 à 30 minutes. Les Autres arrêts sont le cours d’Estienne d’Orves, la Canebière, la cathédrale de la Major ou le panier. »
Les 500 000 € d’investissement dernièrement consenti par les associés ont permis d’améliorer les services à bord.
Avec huit langues désormais proposées pour l’audio guide scénarisé : chinois et japonais, en plus du français, anglais, espagnol, italien, allemand et russe. La mise en place du wi-fi et bientôt d’une appli avec géolocalisation des bus.
« Avec l’ouverture de notre agence juste à côté de la mairie » poursuit le directeur, « on est un peu un office de tourisme bis, avec une permanence d’accueil, de téléphone, l’acceptation des cartes de crédit, y compris chinoises, très important pour la clientèle ! ».
La société passée de sept à 14 salariés, à en-tête de développer les circuits à Marseille et en PACA.
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